Alors qu’une ligne expérimentale va passer par le village, les souhaits des nombreux habitants qui se sont exprimés pendant l’enquête publique traduisent une forte attente de la population.
C’est LA date à cocher, d’ores et déjà, sur vos agendas. A partir de lundi 1er mars prochain, la société de transports Idélis raccorde Sauvagnon à son réseau et proposera une offre inédite pour le village: un service quotidien et régulier de bus. Avec 26 trajets (13 rotations), du lundi au samedi, de 7h à 19h, la ligne 10 permettra toutes les heures de rallier Pau et l’ensemble de ses services (zones commerciales, Halles, lycées, etc…) Pas moins de 9 arrêts permanents seront effectués en différents points de la commune.
Nous présenterons prochainement tous les détails de ce service particulièrement attendu si on en juge par la forte mobilisation de la population déjà très présente lors du déroulement de l’enquête publique. Conscients de l’importance de cette avancée pour notre territoire, les Sauvagnonnais avaient en effet versé plus d’une centaine de contributions au débat. Soit tout de même plus d’un quart des avis mis en ligne ! Sans prétendre à l’exhaustivité, nous avons compilé et publions ici en plusieurs volets ces contributions qui abordent tous les thèmes. Le message est clair: Sauvagnon, mobilisé, attend impatiemment l’arrivée des bus d’Idélis !
Parmi les remarques les plus fréquentes, retenues lors de la préparation du PDU (plan de déplacements urbains), on observe l’attention portée aux déplacements du quotidien (domicile/travail le plus souvent). Un exemple: « surprise », comme tant d’autres, que « Sauvagnon, commune de 3500 habitants aux portes de Pau, n’ait pas encore de ligne régulière », Gisèle juge « cette situation très pénalisante ». D’autant que « les personnes âgées dont je fais partie, comme les étudiants et la majorité des salariés, doivent se déplacer fréquemment à Pau », rappelle-t-elle à juste titre.
Laurent, un autre Sauvagnonnais, abonde dans le même sens: « Cette absence de desserte handicape fortement nos possibilités de transport vers le cœur de l’agglomération, souvent lieu d’exercice de notre profession ». « La situation nous oblige à utiliser nos véhicules personnels à des heures de pointes » déplore-t-il.
Valérie et Anne souhaitaient, elles, et de longue date, « qu’un bus s’arrête au moins sur quelques lieux stratégiques, tels que l’école ou la mairie ».
La première, qui travaille à l’hôpital et dont le compagnon « se rend tous les jours à Pau », se déclare « intéressée par des lignes matinales ». Rappelons que le futur service qui sera expérimenté proposera des passages dès 6h50.
Les plus jeunes en première ligne
Autre fait marquant: l’enquête a permis de mettre en évidence le fort intérêt que portent à ce sujet les plus jeunes d’entre nous. Très demandeurs, ils ont eux aussi besoin d’outils de mobilités. C’est ce que disent plusieurs d’entre eux – lycéens, étudiants ou membres de clubs – en décrivant leurs situations personnelles.
« Dès qu’il est tard, je ne peux plus rentrer sur Sauvagnon » regrette l’un. « Pour aller en ville, on n’a rien! Et même le bus scolaire passe très tard devant mon lycée » constate un autre.
Autre illustration: Régine, « étudiante à la Fac de Pau », dit « qu’un accès aux bus depuis Sauvagnon est important car, notamment en cette période de crise, je n’ai que très peu de cours dans la journée. Ils sont très espacés les uns des autres, et avoir un bus de ville changerait totalement mon organisation. En mieux ».